D'étranges musiciens, moines-guerriers, d'inspiration Toltèque, bardés, blindés, le visage caché par des masques à gaz.
Circé.
Cette composition est un hommage appuyé au Nautilus designé par Harper Goff pour le film "20000 lieues sous les mers", de Richard Fleischer. Le roman m'avait fait beaucoup rêver, et j'ai bien aimé le film, malgré quelques défauts mineurs. Disons que d'un point de vue plastique, il fut et reste une de mes principales sources d'inspiration.
C'est donc là une sorte de submersible, mais en même temps, un animal, un genre de blatte. Sur le kiosque, Circé l'enchanteresse. Elle ne chante pas, mais joue des percussions Cubaines. C'est une version moderne et plus rythmée du mythe. Circé n'est pas sur une île. Comme le Capitaine Nemo, avec lequel elle a peut-être un lien de parenté, elle parcourt les océans à bord de sa curieuse monture. Et si elle séduit, c'est par la magie de ses tambours. Elle personnifie aussi, d'une certaine façon, la frappe hypnotique d'un Christian Vander derrière ses futs. Un croisement entre le grondement tellurique de la Terre, et la fluidité de l'élément liquide.
La vue de face permet d'apprécier le travail sur les percussions, le fanal qui éclaire la route de Circé, et les mandibules de la bête...
Le côté opposé, avec les ailerons et tout le travail plastique à l'arrière, notamment l'écoutille et les rambardes.
Inscription à :
Articles (Atom)